Petits désagréments.

Histoire de la salle de bain.
Les nombreuses personnes qui ont pris des douches au 17 rue Charles Péguy, se souviennent encore, peut être, de la froidure légendaire de ma salle de bain. Je ne vais pas dire que le matin il fallait briser la glace dans la baignoire mais presque, du givre parfois tout de même décorait ma petite fenêtre coté douche. Bien qu'il y fasse froid, bien que les débuts soient toujours difficiles, je pense qu'avec beaucoup de courage j'ai réussi à surmonter l'épreuve, réussi à me convaincre que dès que le robinet coulait, la vapeur d'eau chaude envahissait la petite cellule glacée. Soit. On lutte puis on s'y fait, on essaie de ne plus y penser, juste les pieds se souviennent du contact gelé de baignoire.
Mauvaise nouvelle ! Moi qui aspirait à un peu de sérénité côté douche dans pièce chaude ... porte serviettes chaud ...
... et bien NON : Dabord parce que depuis hier après midi il a fallu arrêter la chaudière (il y a eu un gros boum dimanche après midi dans la cave .. avec fumée et odeurs de brûlés) ... mais que surtout la nouvelle salle de bain est l'endroit le plus froid de toute la maison. Je ne sais pas pourquoi le radiateur de cette pièce fait le fainéant ... et surtout enfin parce que les salles de bain canadiennes sont équipées de ventilations sur-puissantes.

(Bob mon ami le radiateur)

On a acheté un petit radiateur de poche à brancher pour offrir à peu de chaud à cete chambre froide, un petit courant chaud d'appoint ... totalement aspiré si par malheur on allume la lumière ! Car oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, dans certaines maisons, les vieilles demeures non remises à neuf avec le bruits des pas du voisin que je vais fnir par aller lui pêter la face ... mais je m'éloigne du sujet d'aujourd'hui ...), l'interrupteur de la lumière est associé de celui de la ventilation ... Je ne comprends pas pourquoi tant d'injustice et je me brosse alors les dents, dans le noir.