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... à Montréal !

2.27.2007

Québéc en hiver, part 2.

Je ne suis jamais allée à Québec, crotte quoi ! Et puis il paraîtrait qu’à Québec, les ours dansent… J’aimerais bien voir les ours qui dansent !
Québec, c’est loin. Je n’aime pas quand c’est loin. C’est embêtant tout ce temps à rester concentrée sur les voitures de gauche, de droite, de devant, de derrière, les lumière de la circulation… Mais ce n’est pas très important… je voulais emmener la petite Nadine voir les ours qui dansent… Parce qu’il paraîtrait qu’il y a des ours qui dansent à Québec… Et puis Corentin aussi il avait envie d’aller voir les ours… Alors, j’ai mis tout le monde dans la voiture, on s’est perdu un peu, roulé beaucoup.
13h. J’attends avec impatience de quoi manger. Nous sommes affamés. Les ours attendront un peu. Nous sommes dans le musée des Beaux Arts de Québéc. Ici se trouve l’exposition semi permanente d’Art Inuit.L’exposition n’est pas très grande. Beaucoup de pièces certes mais je pensais qu’il y en aurait plus. Je reste devant la vitrine des ours qui dansent longtemps. Celle avec les oiseaux est terriblement fascinante également. J’aime beaucoup ces ours si ronds s’adonner à des jeux d’équilibristes. Juste sur une patte arrière, debout, la tête renversée vers l’arrière ; sur une patte avant, les fesses en l’air. Il s’éclate l’ours ! Je veux être un ours et danser sur la banquise !

Il reste du temps, on fait un tour du côté de l’expo sur Botero, pas mal, pas beaucoup de pièces non plus, mais contrairement à celle de Paris, des sculptures. Après des ours boules, des femmes boules. Tout ce qui m’entoure se déforme, tout devient rond, tout danse ;)

Petite balade autour des remparts et toujours ce château de carte postale en décor de fond. Le soleil fait des clins d’œil aux fenêtres, la nuit descend doucement. Il faut trouver où dormir, nous nous engouffrons dans la première auberge de jeunesse rencontrée, pas la même que cet été, Corentin l’espère tout bas, mais le pense très fort. 20 dollars pour la nuit et le petit dej’, 3 pour les draps. Nadine me regarde droit dans les yeux et me demande si je suis bien sûre et si je mesure les conséquences de mon acte… Oui nous n’allons pas beaucoup dormi cette nuit… Je mets tout de même, à tout hasard un petit mot sur la porte «chut, on dort ,merci». Petit mot qui je pense nous a évité le pire. Après, les dortoirs, les sanitaires juste derrière la cloison et les jeunes français en vadrouille ne donnent évidemment pas accès à la sérénité nocturne…
Raclette pour le repas du soir que nous avons méritée. Il est 21h et nous avons déjà fait trois fois le tour de la ville, sommes assis dans un restau trop chic puis fui devant les prix monstrueux pratiqués alors que les verres d’eau avaient été servis… Corentin retrouve, enfin…. reconnaît en passant devant, LE petit bouiboui qui ne paie pas de mine où l’on s’emplit la panse de fromage, youpi ! Pantagruel mon ami, je te dédie ce repas :)
Ce dimanche matin est un peu douloureux.
Petit saut à la galerie d’Art Inuit Brousseau.
http://www.sculpture.artinuit.ca/pages/fr.html
Petit saut sur l’Île d’Orléans, le St Laurent gelé est vraiment très impressionnant…

Vision troublante à la station essence...

Petit saut aux chutes de Montmorency, il y a plein de gens, des petites tâches de toutes les couleurs qui gigotent doucement, le sol est très glissant, proches des cascades que l’on entend hurler de loin.

Il reste pas mal d’heure de voyage pour arriver à Montréal, nous nous mettons en route doucement sur le chemin du Roy, qui longe l’autoroute.
Halte dans une cabane à sucre.

Il est un peu tard pour goûter aux fèves au lard au sirop d’érable, au pâté chinois au sirop d’érable, aux saucisses au sirop d’érable et oreilles de crisse au sirop d’érable… Alors ce sera soupe aux poids, non, pas au sirop d’érable.
"Tire" d’érable, visite de la cabane à sucre aussi.
Petite leçon d’érable et de cabanes à sucre :
Alors la récolte de l’eau d’érable (la sève, aussi transparente que de l’eau nous a dit notre guide) se fait de mi mars fin avril, juste 4 semaines parce qu’après l’arbre à besoin de se nourrir pour grandir.
Les érables doivent avoir au minimum 40 ans avant de pouvoir être exploités.
Il faut faire un petit trou de trois cm de profondeur et y placer une petite gouttière. Dans les érables les plus gros et robustes, jusqu’à 3 trous peuvent être pratiqués.
Un seau juste en dessous sert de réceptacle. Pour les érablières modernes, les grandes exploitations avec des tas d’érables, chaque arbre est relié à un réseau fort compliqué de tuyaux et de pompes… et est versé directement dans les cuves. Dans le cas qui nous concerne, seront installés dans quelques semaines des seaux qui seront relevés une fois par jour.

Pour avoir du sirop d’érable, rien de plus simple. Un bon fourneau et une température de 102-105 degrés C.
Pour avoir de la tire d’érable, le truc qui colle, qui cristallise dans la glace ou de la neige et qu’il faut enrouler autour d’un petit bâton de bois, laissez monter la température jusqu’à 112 degré. Sinon on continue à chauffer à 102-105 on obtient du beurre, puis du sucre.
J’en suis à ma troisième tire d’érable, elle est énorme, j’ai un peu mal au cœur, mais c’est super bon ! Le goût plutôt discret de l’érable est exacerbé par le petit goût de caramel. Un vrai délice !

15h et des brouettes, embarquement immédiat. On en a pour trois heures à rentrer... Nous suivons le St Laurent. Par endroit le fleuve court, ailleurs il est complément gelé et des minuscules maisons de pêcheurs ont été installées, maisons qui je trouvent sont vraiment très loin du bord. Il y a des gros trucks aussi qui roulent sur la banquise du St laurent.
Nous rentrons avec le couché de soleil sur Montréal et passons à côté des raffineries de pétrole, au nord est de la ville… Cela laisse une drôle d’impression, ces grands réservoirs et ces tours illuminées par tout un tas de toutes petites lumières, comme un voyage dans le futur….
Tout week-end gastronomique et culturel ne devrait pas se terminer à la Banquise, ça tombe presque bien quand le pretexte de notre excursion est une troupe d'ours accrobates. La Banquise est LA place où il faut manger des frittes m'a t on dit.. Mais les frittes ne sont pas extra et baignent dans une sauce aux légumes… Bof, pas drôlement chouette la version "végétarienne"... Je louche dans l'assiette de Co... Une poutine T-Rex... Glups !
Il reste une tarte au sirop d’érable à l’arrière de la voiture. Je pense que ce sera pour un autre jour… En attendant, la petite promenade que nous avons à faire du loueur de voiture à la maison est salvatrice, mais promis en rentrant, c’est tilleul pour tout le monde !

2 Comments:

Blogger Unknown said...

Haaaa Quebec....

Alors miss, t'as le nom du gars qui fait ses ours qui dansent, on en discutait et j'ai toujours pas retrouve son nom, frustration !!!
Je te rappelle qu'il y avait un contrat la-dessus =)

11:33 AM

 
Blogger Unknown said...

Et le sucrage de bec, raaaaah !

11:38 AM

 

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